• Yves Montant

     

    Yves Montant

    Parigi è sempre Parigi - Les feuilles mortes

     

     

    Parigi e Sempre Parigi - Paris est Toujours Paris
    Film Italie-France de Luciano Emmer (1951)
    Avec : Jeannette Batti, Galeazzo Benti, Lucia Bosé,
    Vittorio Caprioli, Aldo Fabrizi, Henri Génès, Henri Guisol,
    Franco Interlenghi, Roland Lesaffre, Janine Marsay.

     

    Yves Montant chante "Les Feuilles Mortes"
    (Paroles Jacques Prévert et Musique Joseph Kosma -1946)
    d'après le film "Les Portes de la Nuit" de Marcel Carné (1946)
     

    Yves Montant

     
     
    Les Feuilles mortes est une chanson française
    écrite par Jacques Prévert et composée par Joseph Kosma.

    La chanson a pour origine un thème instrumental de la partition
    que Kosma avait composée pour le ballet de Roland Petit
    Le Rendez-vous (1945)
    Le refrain se calque sur une mélodie du Poème d'Octobre
    de Jules Massenet (1876)
    Sur ce thème Prévert, auteur de l'argument du ballet,
    a écrit à l'intention de Marcel Carné, qui était désireux d'adapter
    au cinéma le sujet du ballet, un texte qu'il disait être
    « simple comme bonjour »
    La chanson devait initialement figurer au générique
    du film de Carné, intitulé Les Portes de la nuit.
    Dans le film, seules des bribes en sont fredonnées par Diego
    (Yves Montand) puis Malou (Nathalie Nattier)
    Sorti en décembre 1946, le film a été un échec commercial,
    mais la chanson allait devenir au bout de quelques années
    un succès international. Montand a prétendu avoir été le premier
    à l'interpréter en public. « Il a manqué d'élégance »
    faisait remarquer Cora Vaucaire en 1995, cédant à la curiosité
    d'Alain Poulanges (entretien sur France Inter) ;
    en effet c'est elle qui, la première, a enregistré ce titre ;
    à peu près au même moment, Marianne Oswald en a donné
    une version partiellement en allemand.
    Jacques Douai a été le premier interprète masculin (1947)

    Cora Vaucaire, habituée à défendre Prévert sur scène,
    a longuement bataillé pour imposer cette chanson sans
    couplet / refrain et à laquelle « manque un pied »
    remarquaient certains à l'époque..., bref une chanson bien
    trop subtile pour « un public de cons » a-t-on expliqué un soir
    à Cora Vaucaire, qui la chantait à l'Echelle de Jacob.

    En 1949, Johnny Mercer traduit les paroles en anglais :
    Autumn Leaves connaît un succès remarquable et devient
    un standard du jazz. Frankie Veloz l'a repris en salsa et il existe
    une version disco interprétée par Grace Jones.
    On dénombre à ce jour plus de 600 interprétations différentes,
    mais pas Marlene Dietrich, qui avait refusé de jouer dans
    Les Portes de la nuit après sa rupture avec Jean Gabin.
    Une anecdote prétend que Jacques Prévert, rancunier, s'y opposa.
    Yves Montand qui rencontrait pourtant un grand succès dans le
    monde anglo-saxon s'est toujours refusé à chanter
    Les Feuilles mortes en anglais.
    Juliette Gréco contribua à populariser cette image de la France
    et de Paris lors de ses tournées à l'étranger dès 1951.
    Quant à Cora Vaucaire, elle livrait encore une splendide interprétation piano
    — violoncelle, au Théâtre des Bouffes du Nord de Paris en 1999 !

    Serge Gainsbourg rend hommage aux
    Feuilles mortes avec La Chanson de Prévert.
     
     

    Yves Montant

     

    Paroles de la Chanson :

    Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
    Des jours heureux où nous étions amis.
    En ce temps-là la vie était plus belle,
    Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
    Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
    Tu vois, je n'ai pas oublié...
    Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
    Les souvenirs et les regrets aussi
    Et le vent du nord les emporte
    Dans la nuit froide de l'oubli.
    Tu vois, je n'ai pas oublié
    La chanson que tu me chantais.

    Refrain :

    C'est une chanson qui nous ressemble.
    Toi, tu m'aimais et je t'aimais
    Nous vivions tous les deux ensemble,
    Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
    Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
    Tout doucement, sans faire de bruit
    Et la mer efface sur le sable
    Les pas des amants désunis.
     

     

    Yves Montant

     

     

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